L’expérience collaborateur réussie continue ensuite avec une bonne intégration des nouveaux collaborateurs. Si elle est essentielle, c’est parce qu’une mauvaise intégration peut induire des conséquences négatives. En effet, plusieurs contrats sont rompus pendant la période d’essai de l’emploi. Et lorsque l’on réfléchit aux causes qui peuvent amener un salarié à quitter sa nouvelle entreprise, une mauvaise expérience collaborateur peut expliquer le départ volontaire d’un employé. Mieux vaut donc préparer en amont l’arrivée du nouveau collaborateur pour qu’il se sente bien accueilli. Cela passe par le matériel fourni, la mise en place de son bureau, un petit mot, un pack de bienvenue ou une fiche avec les informations importantes (codes d’accès, événements internes réguliers, etc…).

Et lors du premier jour du nouveau collaborateur, rien de mieux lorsqu’un membre de l’entreprise prenne de son temps pour expliquer la vision et les habitudes de l’entreprise au nouveau collaborateur, le présenter aux collaborateurs et l’inviter aux événements. L’employé ne pourra qu’être sensible aux petites attentions de ses nouveaux collègues.

De plus, la période d’essai constitue une période importante, aussi bien pour la nouvelle recrue que pour l’employeur. Les deux parties doivent vérifier, dans un délai bien déterminé. Si elles peuvent continuer à travailler ensemble et si les valeurs de chacune correspondent à celles de l’autre.

La durée de la période d’essai est définie selon le type de contrat. Dans le cas d'un CDI, la période d'essai est renouvelable une seule fois. Elle est de :

  • 3 mois pour les cadres et assimilés ;
  • 1 mois et demi pour les employés ;
  • 15 jours pour les ouvriers.

La période d’essai peut être renouvelable une seule fois

Dans le cas d'un CDD, la durée de la période d'essai est de :

  • Un jour par semaine pour les contrats de moins de 6 mois, sans dépasser deux semaines ;
  • Un mois dans le cas des contrats de plus de 6 mois.